Entreprendre, la base de tout

(Nicolas Leuba, cofondateur d’Elios dans le PME Magazine de novembre 2013)

Le rêve de vos 20 ans?
Partir au Canada et en Australie avec mes copains scouts. Je l’ai fait, d’abord dans les Rocheuses, ensuite dans le désert australien. A 24 ans, avec mes amis navigateurs, je suis parti traverser l’Atlantique à bord d’un voilier. C’était une expérience fantastique et on apprend à être humble lorsque les éléments se déchaînent.

La rencontre qui a déterminé votre carrière?
Mon grand-père et mon père. Ils m’ont donné le goût de l’entrepreneuriat. J’ai pu travailler au sein de l’entreprise familiale avec mon grand-père. Il était parti de rien et avait fondé son entreprise. Et mon père m’a transmis des notions humanistes.
 
La ville ou le pays où vous recommenceriez votre vie?
Lausanne, mais seulement après avoir fait le tour du monde. A chaque fois que je reviens de voyage, je suis émerveillé par la beauté de la Suisse et les possibilités qu’elle offre. Nous avons tout: innovation et tradition.
 
Pour quoi pourriez-vous vous ruiner?
Une start-up ou une idée pour la création d’une entreprise. Entreprendre est la base de tout. Je pourrais aussi dépenser beaucoup pour une oeuvre d’art.
 
Si vous deviez créer une ONG, quelle serait sa vocation?
Je participe déjà activement à la Fondation Just for Smiles dont l’objectif est d’apporter le sourire aux personnes polyhandicapées par le biais du sport.
 
La musique qui stimule votre créativité?
Un concert de Nigel Kennedy et de Richard Galliano lors du festival de Saint-Prex auquel j’ai assisté cet été. C’était exceptionnel. Des virtuoses qui passent du jazz au classique et au rock.
 
Votre bureau est-il plutôt surchargé ou zen?
Mon bureau est surchargé. En revanche ma salle de conférence est zen car je la veux accueillante pour les visiteurs. Elle a une magnifique vue sur le lac et elle est décorée avec des tableaux de Pascal Besson.
 
Préférez-vous une soirée à l’opéra ou à la finale de la Champion’s League de foot? 
Je préfère un match de hockey du LHC et écouter un concert de musique classique au retour dans la voiture.
 
La religion qui vous inspire? 
La mienne. Je suis protestant, croyant et pratiquant. L’office du dimanche est une occasion de réfléchir sur notre communauté et les autres en général.
 
Que voudriez-vous changer dans le monde? 
Les inégalités quand elles touchent au minimum vital. Il faudrait encourager chacun à faire plus grâce à sa volonté et arrêter de faire croire à un pseudo-ordre mondial bipolaire qui empêche chacun de s’exprimer.
 
Votre personnage de BD préféré? 
J’aimais bien le duo Blake et Mortimer, mais mon personnage préféré était Tintin car il résolvait des énigmes. J’ai aussi un faible pour Lucky Luke qui s’en va toujours une fois sa mission terminée.
 
A quoi pourriez-vous renoncer facilement? 
A payer des impôts!
 
La remarque politiquement correcte qui vous agace? 
«Je vous remercie d’avoir posé cette question.» Une formule qui permet juste d’éviter de répondre.
Préférez-vous un week-end dans une cabane d’alpage ou à New York? L’idéal serait de passer le week-end à New York et la semaine dans une cabane d’alpage car on a besoin des deux pour l’équilibre.
 
Que choisissez-vous entre un déjeuner convivial ou une heure de méditation? 
D’abord le déjeuner convivial, suivi par une heure de méditation.
 
Qu’est-ce qui vous ressource le plus? 
Une belle course à peaux de phoque avec ma femme, Elisabeth, et mes deux filles, Elina et Thalia.