RIE 3 : la gauche utilise la méthode Coué pour répandre des arguments fallacieux qui ne font que mettre les emplois et notre économie en danger

La réforme ne fera pas passer les contribuables à la caisse et ne menace pas les subventions aux collectivités publiques

Non, la réforme de l’imposition des entreprises III, qu’elle soit cantonale ou fédérale, n’aboutira pas à des hausses d’impôts pour les personnes physiques. Non, elle ne diminuera pas les subventions accordées aux collectivités publiques. Donc Non, elle ne coupera pas dans le budget alloué aux transports publics, dans les subventions agricoles, la santé ou le social. Ces arguments, brandis par la gauche sont de simples arguties. Et Non, la RIE3 ne fait aucun « cadeau » aux multinationales.

La guerre des chiffres qui anime la campagne autour de la RIE3 fédérale n’aide pas l’électeur à s’y retrouver. La faute à la gauche qui ne cesse d’agiter des éléments anxiogènes, fallacieux et trompeurs qui ne facilitent pas la compréhension objective du sujet. C’est le moment de tirer la sonnette d’alarme. Non, la RIE3 fédérale n’aboutira pas à des hausses d’impôts pour les contribuables et ne mènera pas à « l’austérité », comme le médisent les opposants. Il s’agit d’une pure argutie. Les contribuables n’auront aucun « pot cassé à payer ». Les subventions accordées aux collectivités publiques ne seront pas réduites, comme les subventions agricoles, pour les transports publics ou dans les domaines de la santé et du social. La RIE3 est équilibrée et prévoit des compensations entre la Confédé- ration, les cantons et les communes, ce qui empêchera toute augmentation d’impôts ou coupe budgé- taire. En revanche, les pertes fiscales seront bien plus importantes dans les collectivités si nous refusons la RIE3.

Avec la RIE3, certes, les rentrées fiscales liées aux personnes morales diminueront et les cantons, donc les communes, toucheront moins – dans un premier temps du moins. Des pertes qui seront compensés par la Confédération, qui versera 1 milliard de francs aux cantons. Le canton de Vaud en touchera 107 millions, qu’il partagera avec les communes. La Confédération prélève environ 63 milliards de francs d’impôt par an, ce n’est donc pas ce milliard qui aura un impact sur la vie des contribuables ou créera des coupes drastiques dans les services publics.

Sans la RIE3, les pertes mentionnées seraient beaucoup plus importantes. Non seulement le canton de Vaud ne touchera pas les 107 millions de francs de la Confédération mais il devra, coûte que coûte à un moment ou à un autre, abolir les statuts fiscaux spéciaux, ce qui entraînera une fuite des grandes entreprises. Et notre canton n’aura aucun moyen pour les retenir. Les grandes entreprises n’auront plus aucun intérêt à rester chez nous, préférant des cieux fiscaux plus compétitifs. Si ces entreprises partent, nous perdons les impôts qu’elles paient (elles apportent 50% de l’impôt fédéral direct sur les bénéfices, soit plus de 5 milliards de francs, alors qu’elles ne représentent que 7% des sociétés) et des places de travail (plus de 150'000 emplois sont en jeu, et par ricochet tout autant de contribuables). Des pertes sèches. Or, la RIE3 prévoit des outils – reconnus et admis par l’OCDE – permettant aux grandes entreprises de trouver un avantage à rester en Suisse, malgré l’abolition des statuts spéciaux. Ce qui nous permettrait de sauver les emplois et de garantir des rentrées fiscales.

En outre, la RIE 3 ne fait aucun cadeau. Elle permettra à la Suisse de répondre aux nouvelles donnes internationales, ce qui est essentiel pour le commerce avec l’OCDE. La gauche a chaussé ses lunettes du mauvais côté : ce sont les entreprises qui nous font des cadeaux en décidant de rester ou de s’implanter chez nous. Car elles nous offrent des emplois. Le PLR restera ferme sur ses positions : il veut garantir des conditions-cadre attractives pour les entreprises et sauvegarder les emplois. Il appelle la gauche au réalisme et à abandonner sa politique de la terre brûlée, dangereuse pour notre pays.


Contacts

Frédéric Borloz, Président du PLR Vaud, +41 79 204 43 30
Marc-Olivier Buffat, chef de groupe PLR, +41 79 252 78 20
Laurine Jobin, secrétaire générale adjointe du PLR Vaud, +41 79 936 71 65