Respecter les citoyens qui se sont exprimés à travers les urnes.
Hier, une manifestation, menée par des groupements d’extrême gauche, avait lieu à Lausanne « contre le durcissement de la Loi sur les étrangers ». S’il est bon de s’exprimer, les manifestants ont peut- être oublié que si la loi sur les étrangers doit être modifiée dans notre canton, ce n’est pas suite à une décision arbitraire, mais suite à l’acceptation de l’initiative populaire fédérale « Pour le renvoi des étrangers criminels ». Adoptée le 28 novembre 2010 par 52.3% des Suisses, l’initiative a conduit à la révision de la législation fédérale sur les étrangers (LEtr), qui doit ensuite être traduite dans les cantons, via des lois d’application (la LVLEtr chez nous). Certes, les Vaudois ont majoritairement refusé l’initiative en question, mais le canton de Vaud ne peut pas pour autant jouer cavalier seul et faire fi du reste de la Suisse et de la législation fédérale. A défaut de s’exprimer dans la rue, le peuple qui s’est exprimé à travers les urnes le 28 novembre 2010 a tranché. Il faut aujourd’hui appliquer la loi fédérale, n’en déplaise aux déçus du scrutin.
Une politique minutieuse, juste et pragmatique.
Le canton de Vaud, à travers son conseiller d’Etat Philippe Leuba, mène une politique juste, pragmatique et minutieuse en matière de renvoi et d’asile. Car il s’agit de la situation d’hommes et de femmes et du respect de la dignité humaine, le conseiller d’Etat priorise le renvoi des personnes ayant commis un crime avant celui d'une famille. Agir « avec fermeté et humanisme », voilà la ligne du PLR. Une position aux antipodes de celle de l’extrême gauche et de son député Jean-Michel Dolivo, qui a soumis au Grand Conseil une résolution visant à opérer une vaste régularisation des sans-papiers dans notre canton (à l’instar de l’opération genevoise « Papyrus »). Discutée aujourd’hui en plénum, cette résolution est rejetée catégoriquement par le groupe PLR pour deux raisons. Premièrement, la forme est inadéquate. On ne traite pas d’un sujet aussi sensible et délicat à travers une résolution. Ce sujet mérite une réflexion et une analyse approfondies et ne doit pas être brandit devant le Grand Conseil comme un outil de campagne. Deuxièmement, des mesures de régularisation ont déjà été entreprises quand cela était possible, ce n’est pas une nouveauté. Toutefois, régulariser en nombre n’est pas une solution : il convient d’agir dans ce domaine avec pragmatisme et rigueur si l’on ne veut pas faire d’appel d’air. En aucun cas le PLR ne cautionnerait une politique « du fait accompli » qui tendrait à régulariser des individus d’un coup de baguette magique. Une politique « ferme, mais juste » restera la ligne PLR.
Contacts
Marc-Olivier Buffat, chef de groupe et député PLR, +41 79 252 78 20
Christelle Luisier Bordard, députée PLR et membre de la commission LVLEtr, +41 78 628 88 53
Frédéric Borloz, Président du PLR Vaud, +41 79 204 43 30
Laurine Jobin, secrétaire générale adjointe PLRVD, +41 79 936 71 65